Classes de cycle en maternelle

Les classes de cycle en maternelle : un choix éducatif, éthique  et pédagogique

La classe de cycle se caractérise par l’accueil d’enfants d’âge ou de niveaux différents
Ce regroupement d’enfants favorise une ambiance de classe généralement plus apaisée et de fait  propice aux apprentissages
L’entraide et la coopération – axe que nous cherchons à développer chez nos élèves-   peuvent se mettre en place naturellement
  • Les plus grands sont généralement plus calmes que dans une classe où il n’y a que des élèves de grande section car ils doivent respecter le rythme et l’immaturité  des plus petits
    Ce fonctionnement  permet de garder les mêmes élèves deux ou trois ans de suite, la rentrée se vit plus sereinement car ils connaissent déjà leur enseignante et leur classe.
L’enseignant peut dès la rentrée travailler avec eux de manière efficace puisqu’il connaît bien leurs besoins et les compétences déjà acquises.
  • Les plus petits apprennent beaucoup des plus grands, de manière spontanée et naturelle.
Les règles de vie – comment utiliser le matériel , quelles sont les règles à respecter , comment jouer à plusieurs s’acquiert par l’observation des plus grands.
L’intégration des nouveaux petits est ainsi plus douce et plus rapide. Les plus jeunes peuvent aussi enrichir leur vocabulaire et la syntaxe en parlant avec les plus grands, en les écoutant.
  • Les  « ainés » se sentent plus « grands », plus responsables : ils peuvent mesurer le chemin qu’ils ont parcouru depuis la petite section.
    La transmission d’un savoir ou d’une compétence implique que l’enfant  doit d’abord prendre conscience de ce qu’il sait faire, puis réfléchir à comment le dire à un enfant plus petit – c’est une démarche intellectuelle porteuse de sens, qui permet au cerveau de stabiliser les apprentissages,

 

  • Les plus grands apprennent également la patience et la tolérance, à maitriser leurs émotions par exemple si un petit gribouille leur dessin ou détruit leur construction.
  • Ils apprennent aussi à encourager un petit qui tâtonne et ne réussit pas du premier coup, qui pleure s’il échoue : au lieu de se moquer de lui   l’enfant va développer sa capacité d’empathie.
L’après-midi, quand les plus jeunes se reposent, le groupe des plus grands est  en effectif réduit, ce qui permet de travailler efficacement les domaines qui préparent à la lecture et à l’acquisition du nombre.